Sciences et nature

Au Muséum, plongée passionnante dans le phénomène des neiges rouges

Un poil obscur et pas forcément hyper sexy, le sujet de Rouge comme neige s’avère assez passionnant lorsqu’on prend le temps de découvrir le parcours qui lui est consacré. Réalisée en collaboration avec différents laboratoires scientifiques, l’exposition propose d’enquêter sur le phénomène des neiges rouges qui apparaît sur le manteau neigeux lors de la fonte printanière. Après une première salle didactique consacrée à la neige, ses différents états et la faune qui l’habite, l’exposition, grâce à de nombreux documents iconographiques, revient sur l’histoire de l’observation de ce qu’on a appelé parfois « le sang des glaciers ». Ainsi un fil se tisse entre des auteurs tels que Pline l’Ancien, des scientifiques comme Darwin ou Saussure et le laboratoire qui a identifié l’organisme responsable de ce phénomène en 2019.

C’est précisément du côté de la recherche en laboratoire que nous conduit la seconde partie de l’exposition. Grâce à tout un tas de schémas explicites et à l’intervention de micro-biologistes, d’écologues et de glaciologues, on découvre le fonctionnement de ce mystérieux organisme (on ne divulgâche pas) dont la coloration résulte d’un état de stress. Enfin, pour conclure, une œuvre invite à s’immerger dans l’univers sonore de la neige : une neige qui crisse, qui craque et qui crounche, et parfois devient rouge. / BB

Photo © Thomas Pauze

ROUGE COMME NEIGE

Du samedi 11 octobre au dimanche 26 juillet

Muséum (Grenoble)

Gratuit

CHRONIQUES CULTURE

Alors que la guerre menée par Israël contre Gaza favorise les amalgames simplistes et que depuis plusieurs années on assiste, ...

« Attention : événement ! », annonce sobrement la MC2 au sujet du spectacle Afanador du chorégraphe espagnol Marcos Morau ...

Du côté des musées départementaux, on pourra découvrir un certain nombre de nouvelles expositions qui ouvrent pour l’été.
Vizille ...

On le sait, le manteau neigeux hivernal n’est plus ce qu’il était.
Non seulement il n’est plus franchement très ...