En ville

Voici les parcs les plus sous-cotés de Grenoble (selon nous)

/ Par la rédaction

Parc Soulage

Situé au sud du quartier Bajatière, dissimulé derrière la maison des habitants et accessible via une impasse, le Parc Soulage a longtemps souffert d’une mauvaise réputation due à une fréquentation un poil interlope… Les récents réaménagements alentour ont permis d’assainir les usages de ce parc qui a l’avantage d’abriter en son sein une diversité réjouissante d’arbres magnifiques, élégants et souvent gigantesques. Ainsi, frênes, hêtre pourpre, cèdres du Liban, séquoia et cyprès chauve vous garantissent un espace ombragé où se prélasser (pelouse garantie sans crotte de chien) pendant les chaudes après-midi d’été tandis que vos enfants grillent à petit feu sur l’aire de jeu pas toujours très ombragée (et son sol de graviers…). / BB

Chemin du Chapitre

Parc au loup

Non-officiellement baptisé, souvent appelé « parc au loup » par les usagers, ce petit parc situé au cœur du quartier Châtelet regorge de bonnes surprises à commencer par les arbres qui s’y trouvent : trois magnifiques platanes (fraîcheur) et une rangée de cyprès pour une touche méridionale. Mais la plus-value indéniable est la présence de nombreux petits fruitiers qui poussent le long des clôtures : cassis, groseilles et groseilles à maquereau par brassées. On y fait chaque année une récolte suffisante pour réaliser un délicieux crumble.
Et pourquoi « parc au loup » ? Jusqu’à pas si longtemps, il y avait un loup et un cochon à bascule sur lesquels les enfants pouvaient monter… Amusant, d’autant plus qu’à proximité se trouve une maison entièrement construite en briques apparentes… Bon, ces sympathiques animaux ont récemment été démontés mais une fresque réalisée cette année par Colectivo Cíclope décore désormais le mur de la bâtisse bordant le parc… On se console comme on peut… / BB

Impasse Ganganelli

Parc Marliave

Marliave, c’est un peu le parc pour les gens qui aiment les gens. Assez spacieux pour accueillir une ribambelle d’enfants, assez de recoins secrets pour les amoureux des bancs publics, assez étendu pour les animations durant les doux mois de l’année. Son super pouvoir : une capacité à rassembler et créer des instants de vie simples mais uniques. Vous voulez observer le bonheur ? Venez un jeudi soir en juillet ou une après-midi quelconque pour observer le quotidien des parents avec leurs enfants – mignonneté absolue. Un parc assimilé à un tourbillon sublime et tortueux d’arbres et de feuillages qu’on adore (mais ne le dites pas trop aux gens, à part ceux qui aiment les gens). / AB

Entrées rues Marx-Dormoy ou Cuvier

Parc Pompidou

Ouaf ! Si vous n’êtes pas une « dog person », comme disent nos amis anglo-saxons, passez votre chemin. Chaque matin, le parc Pompidou est investi par des zombies tout juste sortis du lit, café-clope ou smartphone en main, dont l’errance contraste avec la joie excessive de leurs chiens. Il y a le duo teufeur à casquette & border collie, le binôme dame élégante & chow-chow, la team jogging basket & staffie… En les voyant discuter, on se dit que les chiens sont un élément rare, dans notre société rieuse, de rencontre entre des gens qui ne se seraient jamais parlé autrement.
L’été, Pompidou offre un refuge de choix aux Grenoblois qui crèvent de chaud : le bassin rafraîchit l’air et les chiens, plusieurs fontaines à eau permettent de remplir la gourde, et surtout, des grands arbres feuillus font baisser la température. L’après-midi, les boulistes, qui ont ici leur QG, tapent le cochonnet ; tandis que les enfants sortis d’école viennent se défouler dans l’espace jeux qui leur est réservé. Carré de verdure bien abrité, ses six points d’entrée et de sortie permettent aussi aux solitaires, notamment les sportifs (le tour fait dans les 800 mètres), de le rester. Une image d’Épinal ! / DD

Entrée rues Général-Mangin ou Léo-Lagrange

Parc des Champs-Élysées

Le parc des Champs-Élysées est plus connu sous le nom de parc Bachelard, en raison de l’ensemble sportif du même nom qui le jouxte. Délimitant le Sud grenoblois, il est aussi coincé entre l’extrémité du cours de la Libération encore attribué à la ville, et le Rondeau avec son vacarme perpétuel. Pourtant, même perdu dans cet agglomérat de béton impersonnel, se dégage un calme sans pareil, à la faveur des grands arbres et des vastes pelouses. Mais il ne compte pas que des bosquets impeccables et des massifs de fleurs. Un espace joyeusement ensauvagé avec un petit étang fait le bonheur des grenouilles, tandis que les joggeurs peuvent profiter d’allées en terre battue et d’un parcours sportif. Une énorme et redoutable tortue-escargot en béton, que l’on imagine dater de l’aménagement des lieux dans les années 60, attise toujours la curiosité des plus grands, et continue de scratcher les genoux des enfants… Elle trône à côté de l’immense bassin artificiel qui ravit tous les gens du quartier. L’été, qu’il est agréable d’y tremper les pieds ! / PC

Rue Albert-Reynier

Contreforts de la Bastille

Bon ok, ce n’est pas vraiment un parc. Plutôt une succession de micro-espaces verts improbables coincés entre l’ancienne route de Lyon (Saint-Martin-le-Vinoux) et les contreforts de la Bastille. Situés à proximité de torrents qui dévalent la pente, ces espaces verts bénéficient d’une végétation luxuriante et d’une fraîcheur appréciable. Le contraste entre le gris des murs de pierre des fortifications et le vert de la végétation est assez saisissant. Quelques aménagements mobiliers permettent de s’y poser et d’y déguster une 8,6 en toute tranquillité (il n’y a jamais personne si ce n’est d’autres consommateurs de 8,6). / BB

Vers le 11, ancienne route de Lyon (Saint-Martin-le-Vinoux)

Photo © Éloïse Mahieux

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